Tu baignais dans ton jus avec félicité.
Je t’aimais, et pourtant cela me faisait mal de t’extraire de ta piscine enchantée.
J’allais cependant te promettre volupté au sein de ma gueule d’affamé.
À peine arrivé à destination de mes papilles aiguisées, tu te comportais gélatineusement avec succès.
Nous sucions de concert tes osselets, avec l’ardeur des esquimaux devant un poisson fraîchement pêché.
Tu rendais nos bouches aussi luisantes qu’une croupe d’un naturiste transpirante.
Diable, la verdure adjacente permettait de nettoyer nos conduits grassouillets, sorte de ramoneur de gourmandes cheminées.
Finalement mon pied, ma salive te servait de pédiluve avant ton grand succès.
Même si je ne suis pas fétichiste des orteils, tu faisais tout pour me plaire, comme un géologue devant une roche sédimentaire.
Peut-on se régaler d’un peton ? Définitivement oui pour de bon.